en

Perrine Valli

La création d’un bureau de diffusion trottait dans ma tête depuis un bon moment. Mais c’est sans doute le coup de cœur pour le travail de Perrine qui m’a poussé à la réalisation de mon projet. Je voyais en elle un véritable potentiel, et pour être à la hauteur de son talent il me fallait une structure. Perrine est une partenaire formidable. J’adore l’écouter pendent les réunions professionnelles quand elle déploie la vision de son prochain projet. Elle sait trouver le bon équilibre entre sérieux et une forme de décontraction.  Elle n’a pas peur de rêver grand. Les collaborateurs-trices de sa compagnie sont toujours méticuleusement choisis, donc je suis doublement fier de pouvoir travailler avec elle.

 

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CLOUD

3 au 19 janvier 2019

La Maison des Compagnies / Théâtre forum Meyrin - CH

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25 janvier

Occupation Artistique, CN D (Pantin) – FR

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18 au 24 février

Dôme Théâtre (Albertville) – FR

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15 mars 2019 (première)

L’Octogone (Pully) – CH

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19 et 20 mars

Théâtre Forum Meyrin

(Meyrin) – CH

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25 et 26 mars

Le Grand Bain

(Lille/Roubaix) – FR

 

 

La jeunesse cybermoderne change la donne dans tous les domaines : enseignement, création, communication, entreprise, relations... Comment s'adapter à ses attentes et sa nouvelle vision du monde ? Comment lui transmettre des valeurs ? Comment l'inspirer ? Comment apprendre d'elle ?

 

Le virtuel et le réel s’intriquent désormais à tel point qu’ils font notre monde, comme notre façon de l’appréhender, d’en profiter, de le changer. Absorbés dans une virtualité épistolaire, on vit, évolue, s'émeut dans un monde immatériel. Nous évoluons dans un cybermonde flou et translucide, mi-concret, mi-abstrait, moitié ici, moitié ailleurs. Comme si nous vivions à la fois dans un paysage et dans la peinture de ce même paysage.

 

Dans ce projet, il s’agit de montrer que le corps de l’enfant est globalement façonné par l’adulte et par la société par des principes, des lois, des valeurs qui nous déterminent (se tenir droit, écrire correctement, baisser les yeux devant le maître, contrôler ses pulsions...). Cependant, le geste n'est pas uniquement une construction sociale que nous reproduisons sans conscience car si nous ne sommes les produits de notre éducation, nous sommes aussi porteurs et créateurs de sens.

 

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Dance Me Please Play Me

Le Laboratoire Spontané d’Am Stram Gram, c’est déjà six saisons d’expérimentation, de fantaisie, d’invention.

A chaque fois, c’est l’occasion de venir au théâtre comme on n’y vient jamais, de s’y asseoir autrement, d’y rester debout si j’ai envie, de m’y allonger si je veux, c’est l’occasion de vivre autre chose, en faisant feu (vivant) de tout bois (mort).

Dance me please play me, c’est un dispositif spectaculaire inédit qui rassemble surla scène d’Am Stram Gram 25 danseur.se.s, chanteur.se.s, musicien.ne.s et spectateur.trice.s, pour trois soirées exceptionnelles.

Des souvenirs d’enfance.

De l’improvisation.

Des talents conjugués, au service d’instants fragiles, où l’on met la création à nu.

Solos chorégraphiques esquissés en direct, à main levée.

 

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L’Un à queue fouetteuse

Elle n’a pas hésité sur le titre : L’Un à queue fouetteuse. Pas tergiversé sur la référence : le peintre d’art brut américain Henry Darger (1892-1973) dont la toile éponyme met en scène des personnages masculins menaçants face à des petites filles arborant un pénis. Pas non plus flanché sur une brutalité inconfortable (…). Voilà Perrine Valli. Directe, argumentée, précise. Elle pose le dossier de sa nouvelle pièce sur la table. Une inspiration picturale puissante, un réseau de significations autour de la violence et de l’innocence, un fond d’écran sociétal raccord. Elle dit tout, dévoile les dessous, arpente les ramifications d’une élaboration lente et méticuleuse. Parallèlement à cette « appropriation » de l’œuvre de Darger, la chorégraphe vit un tournant dans son travail suite à l’attentat contre Charlie Hebdo. « Je suis athée mais je respecte la religion. J’ai associé ces attaques contre des innocents à la peinture de Darger. Au fil du temps, l’obscurantisme s’est imposé comme le sujet principal de ma pièce ». Ce thème extra large, vu à travers le prisme de la religion, Perrine Valli le nourrit d’une réflexion aiguisée sur les corps qu’elle estime « en danger face au retour de forces obscures et d’une forme de virilité, symbolisée entre autres par Trump ou Poutine. C’est la puissance qui s’impose actuellement comme modèle, poursuit-elle.

 

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Sun Trip

« Sun Trip » résulte de la rencontre entre des virtuoses du mouvement, des passionnés du sonore, amoureux de l’image comme de la scène. Perrine Valli et ses acolytes revisitent les modes créatifs conventionnels et explorent de nouvelles pistes, dans la mise en scène inédite d’un véritable « concert rock dansé ». À l’affiche, six personnalités de la vie culturelle romande : le guitariste et compositeur Eric Linder (alias Polar), la chorégraphe et danseuse Perrine Valli, le batteur Bernard Trontin, la danseuse Marthe Krummenacher, le guitariste Alexandre Muller Ramirez et l’éclairagiste et vidéaste Laurent Schaer.

 

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Morning Sun

13 novembre

Série B / off CINARS (Montréal) - CA

Morning Sun est un duo de femmes, une pièce « petit format », tirée d’Une femme au soleil, troisième volet d'une série de six pièces initiées par Perrine Valli autour de la thématique du désir. A partir du tableau éponyme d'Edward Hopper, la chorégraphe et danseuse s'empare ainsi de la question de l'autre, du rapport entre les corps. Elle poursuit, après de nombreux solos et travaux collaboratifs, un travail en tension permanente entre narration et abstraction, une recherche de la relation entre dedans et dehors, la représentation simultanée de l'intérieur et l'extérieur, considérée ici comme une métaphore du rapport sexuel et désirant entre les corps. Dans Morning Sun, ce qui est plus spécifiquement en jeu est le désir féminin – le tableau de Hopper présente une femme nue, debout, une cigarette à la main, dans une chambre éclairée par le soleil. « On ne sait pas si on est dans l'avant, l'après l'acte sexuel ou simplement dans sa tête mais l'imaginaire sexuel y est ouvert, par le lit un peu défait, la nudité, les chaussures à talons au pied du lit » dit ainsi Perrine Valli. Sur scène, accompagnés d'une musique instrumentale de Polar, deux femmes se cherchent. Ce sont presque les mêmes, habillées de la même façon elles se ressemblent, car ici ce qui compte c’est la circulation du désir dont « La véritable catégorie n’est pas en définitive la proximité, mais l’approche. Pas un état, mais un mouvement […]» selon les termes du philosophe Jean-Luc Nancy.

 

Conception et chorégraphie : Perrine Valli

Danse : Marthe Krummenacher/Iona D’Annunzio et Perrine Valli

Musique : Sunfast (Eric Linder, Alexandre Muller Ramirez, Bernard Trontin)

Lumières: Laurent Schaer

Administration : Laure Chapel / Pâquis Production

Diffusion : Gabor Varga / BravoBravo

Soutiens : République et Canton de Genève, Pro Helvetia – Swiss arts council, Corodis

 

Une femme au soleil

Une pièce envoûtante sur l’attraction des corps, inspirée de l’oeuvre picturale d’Edward Hopper.

 

Ce 3e opus d’un triptyque consacré au désir, aborde les relations entre les êtres en explorant la sensualité féminine dans toutes ses nuances. Perrine Valli entraîne ses partenaires dans une valse troublante, accompagnée d’une musique électro pop composée par Polar.

 

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© Christian Lutz

Perrine Valli

CLOUD

3 au 19 janvier 2019

La Maison des Compagnies / Théâtre forum Meyrin - CH

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25 janvier 2019

Occupation Artistique, CN D (Pantin) – FR

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18 au 24 février

Dôme Théâtre (Albertville) – FR

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15 mars 2019 (première)

L’Octogone (Pully) – CH

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19 et 20 mars

Théâtre Forum Meyrin (Meyrin) – CH

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25 et 26 mars

Le Grand Bain (Lille/Roubaix) – FR

 

Dance Me Please Play Me

 

L’Un à queue fouetteuse

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Sun Trip

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Morning Sun

13 novembre

Série B / off CINARS (Montréal) - CA

 

Une femme au soleil

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© Christian Lutz